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guy janvier conseiller général de vanves - Page 2

  • LES ENSEIGNANTS DE VANVES MANIFESTENT PACIFIQUEMENT : DU VIN CHAUD POUR LES RASED MAIS PAS DE PROVOC !

    Les enseignants de Vanves-Malakoff Issy les Moulineaux  ont ouvert cette longue soirée politique de jeudi dernier sur lequel revient le Blog,  marqué par la première réunion politique de la campagne pour les présidentielles 2012 organisé par l’UMP à l’école du Parc avec Laurent Wauquiez. Ils manifestataient square Marceau entre les écoles Marceau et Gambetta, pour protester contre les 80 000 postes supprimés dans l'Education Nationale depuis 2007, les 5700 prévue cette année qui « ne permettent plus de travailler dans des conditions qui doivent nous permettre d'accompagner tous nos élèves.  Moins de remplaçants. Moins de RASED. Plus d'élèves. Nous avons un gout amer et trouvons la note salée ! » expliquaient ils sagement. Ils s’étaient refusés à faire de la provoc en allant manifester devant l’école du Parc à l’occasion de la présence d’un ministre de Sarkozy. Ils ont préféré aller faire signer leur pétition au métro après un rassemblement et quelques interventions devant le bassin du square.

     

    Ces enseignants de la circonscription Vanves-Malakoff avaient invités notammennt les parents vanvéens « à prendre un peu de temps pour le dire, pour ne pas rester silencieux et rejoindre le rassemblement proposé par les enseignants, à venir avec un gilet fluo, une boisson chaude pour partager et dire ensemble que nous n'acceptons pas cette destruction de l'école ». Ils n’étaient pas beaucoup mais plein d’ardeur, des élus les ayant rejoint comme Lysiane Alézard (FdeG), Guy Janvier (PS), Fabian Estellano…Certains revenaient de la conférence de presse tenue par d’autres élus (les maires Amiable de Bagneux, Margaté de Malakoff, le conseiller général Marquaille) qui avaient participé au CDEN (Conseil Départemental de l’Education Nationale) cet après midi, avec,   à l’ordre du jour, la carte scolaire. Les élus en sont partis pour protester contre la suppression de 80 postes et l’absence d’enseignants à des  postes de remplaçants. « A Vanves, il n’y a qu’une seule institutrice Rased pour les trois écoles du Plateau qui a vu passer 40 à 48 écoliers en 2011. Aucune pour les écoles du Bas de Vanves sauf une psychologie scolaire » indiquait Guy Janvier tenant à la main le bilan chiffré (négatif) de Nicolas Sarkozy en matière d’éducation nationale, document de campagne de François Hollande,  qu’il s’apprête à publier sur son blog

     

    Quelques heures plus tôt, une question d’actualité du groupe PS au Conseil régional, dénonçait la suppression des RASED, acteurs essentiels de la lutte contre le décrochage scolaire, en rappelant que ses élus sont engagés dans la lutte contre le décrochage scolaire, érigée à leur initiative « Grande cause régionale » pour 2012. « Les psychologues et enseignants spécialisés des RASED interviennent dans les écoles primaires et maternelles, en dehors de la classe, pour apporter une aide individuelle et gratuite aux élèves en difficulté. Or ce premier niveau de réponse dans la lutte contre le décrochage scolaire est aujourd’hui menacé d’anéantissement par les suppressions de poste dans l’Education Nationale. En effet, près de la moitié des 5000 postes qui seront supprimés lors de la prochaine rentrée scolaire concerneront des RASED ».

     

    Ainsi le PS a fait monter au créneau ses troupes tant à la Région avec Benoit Hamon  « Alors que Luc Chatel ne parle que d’individualisation de l’enseignement, l’économie de postes faites sur les RASED est un malheureux rappel de la logique comptable qui prévaut pour toutes les décisions dans le premier degré. Si les RASED ne sont pas visibles dans les écoles, la baisse de leur effectif privera, d’un trait de plume, 125 000 élèves d’une aide essentielle et gratuite pour le bon déroulé de leur scolarité ». Que dans les Hauts de Seine avec Jean André Lasserre, collégue de Guy Janvier et directeyur de campagne de François Hollande dans le 92 : « Comment peut-on saborder délibéremment l’avenir des jeunes altoséquanais les plus en difficulté ? Cet enseignement spécialisé leur est dû, c’est un droit qui ne doit pas seulement être considéré comme une chance ! Supprimer ces postes, c’est effriter une nouvelle fois un pacte républicain dont la question sclaire est partie prenante »

  • QUE FAISAIENT LES ELUS ET CERTAINS HABITANTS DE VANVES LE 11 SEPTEMBRE 2001 ?

    Dans l’histoire, il y a des dates qui marquent notre vie, à tel point que l’on se souvient de ce que l’on faisait ce jour là, et de nos réactions : L’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, le premier pas de l’homme sur la lune, la disparition du Général de Gaulle, l’élection d’un président de la République de gauche, la chute du mur de Berlin, et les attentats du 11 Septembre 2001 contre le World Strate Center. Au gré de ses rencontres avec les élus et les vanvéens ces derniers jours, l’auteur du blog Vanves Au quotidien leur demandé comment ils l’avaient appris, qu’est-ce qu’il faisait à ce moment là, et quelle avait été leur réaction

     

    Bernard Gauducheau (NC) , maire de Vanves  

    « Le 11 septembre 2001, j’étais dans mon bureau en mairie et ce sont mes collaborateurs qui m’ont alerté. J’ai eu du mal à y croire, une telle situation me semblait inimaginable. Comme beaucoup de spectateurs, il était difficile de comprendre au départ s’il s’agissait d’un incroyable accident ou d’un terrible attentat. 10 ans après, je pense aux malheureuses victimes de la barbarie du terrorisme contre laquelle la lutte doit être impitoyable ».

     

    Isabelle Debré (UMP), sénateur des Hauts de Seine

    « Je l’ai appris par la radio alors que j’étais dans ma voiture. Je me rendais à un rendez-vous. Il faut se souvenir que l’information concernant la première tour ne faisait pas état d’un attentat. Ce n’est que lors de l’attaque de la deuxième tour, soit une vingtaine de minutes après, que l’hypothèse d’un attentat a été évoquée. Au début, c’est un sentiment d’horreur que j’ai éprouvé puis très vite j’ai pensé aux victimes et à leurs familles. Au fur et à mesure que le temps passait, je me sentais toujours aussi meurtrie par ce drame humain, tout en prenant conscience que ce 11 septembre serait certainement retenu comme une date historique, pour toutes les raisons que chacun connaît aujourd’hui. 10 ans après, l’horreur devant un tel acte subsiste naturellement : c’est monstrueux, et injustifiable. Mais il est encore trop tôt pour en évaluer les conséquences historiques. En revanche, la lutte contre le terrorisme reste indubitablement une priorité pour les démocraties. Toute forme de terrorisme doit être condamnée et combattue sans concession ».

     

    Guy Janvier (PS), conseiller général  

    « C’est un moment que je n’oublierais jamais. Cela s’est passé le jour où j’ai pris mes fonctions de délégué interministériel à l’Economie Sociale. Nous avions réuni le Conseil Supérieur de l’Economie Sociale où j’ai été présenté. Et Guy Hascoet, secrétaire d’Etat à l’Economie Social qui m’avait nommé avec Elisabeth Guigou, ministre de la solidarité et des affaires sociales à l’époque, devait inaugurer le soir même les locaux de son ministére à Montparnasse. Nous l’avons appris vers 14H, alors que je devais préparer cette réunion du Comité et l’inauguration. La fête qui devait suivre a été annulée. Mais au moment du discours du ministre, on a entendu un avion survoler Montparnasse, et comme nous étions au bas de la tour, tout le monde s’est interrogé et inquiété. Ma première réaction était une incrédulité et surtout un grand sentiment d’horreur, en touchant des populations dont beaucoup étaient issus d’origine immigré ou maghrébine. 10 ans après, ce qui est important, c’est de travailler à faire en sorte que dans ce monde auourd’huii difficile, on puisse vivre ensemble dans la fraternité et le respect. La meilleure façkn de lutter contre le terrorisme est d’assurer la prospérité à tous et d’éviter la grande pauvreté et la misére. Parce qu’il n’y a pas meilleur terreau du terrorisme que la misére ».

     

    Lucile Schmid (EELV), conseillère municipale

    « J’étais au cabinet d’Elisabeth Guigou, ministre de la justice, où je m’occupais de l’immigration et des questions concernant l’Islam. Dans le bureau à côté du mien, il y avait celui de la conseillère en communication qui avait tout le temps la TV allumée. Juste avant qu’elle m’appelle, je travaillais sur le centre d’accueril des immigrés en partance pour l’Angleterre, Sangatte, lors d’une belle journée ensoleillée. J’ai entendu à un moment « Lucile, lucile, vient vite ! » Et je suis passé dans son bureau, et nous avons donc vu en direct l’effondrement des tours sur un grand écran. C’atait absolument effrayant. Et je me rappelle avoir eu le réflexe d’appeler ma fille à la maison pour voir si tout allait bien. Au fond, j’ai ressenti une forme d’angoisse planétaire, surtout maintenant que dans n,otre époque,  les événements se vivent en direct, avec ce sentioment de se dire que certainement les choses ne seraient plus commer avant, avec ce sentioment d’insécurité qui allait s’ionstaller duirablement. 10 ans après, c’est extraordinaire de voir que cela reste un événement totalement traumatisant pour les américains, comment cela a marqué leur espace public, leur débat politique, leur célébration et commémoration, leur production cinématographique et séries TV. Ils ont été capable de se donner un président comme Barak Obama qui porte une vision d’avenir. Je suis admirative dee la façon dont ils ont porté une vision de l’espoir à partir de ce traumatisme ».

     

    Maxime Gagliardi, maie adjoint 

    « J’étais au siége au SOGERES à la direction générale de cette société de restauration collective. Nous étions en pleine réunion quand tout à coup, une collaboratrice est arrivée nous annonçant cet attentat sur World Strate Center. Grand silence. Nous étions à coté de la grande salle de réunion du président du groupe, Jean Paul Fontant  chez qui nous avons frappé à la porte pour lui demander d’allumer la TV. Et là silence absolu. Une ambiance terrrible. Un peu d’incrédulité. C’était imposssible. Les USA ne pouvait pas être attaqué comme cela ! Et de grosses interrogations sur la suite, car cela a été le déclenchement de 10 ans de guerre. Et des questions concernant la France qui pouvait redevenir une cîble fragile et facile. 10 ans après, Ben Laden est mort, une guerre qui s’enlise en Afghanistan et en Irak. Un terrorisme islamique toujours aussi fort. On n’a pas avance ! Fallait il aller jusqu’au bout comme Bush ? Peut être ! »

     

    Bruno Chauvet, président du Stade de Vanves

    « J’ai allumé la TV parce que je me suis rapproché. J’ai vu le second avion qui entrait dans la tour, puis les tours s’effondrer. C’était spectaculaire, affreux. Est-ce que c’était de la science fiction au départ. Mais c’était la réalité, avec ces gens qui sautaient par les fenêtres. J’étais estomaqué. Des avions dans des tours mais c’est imppossible ! D’autant que je travaille au ministère de la Défense. On s’attend à d’autres formes d’agressions sur des théâtres opératiinelles plus classiques. Là, on pensait aux kamikazes, 60 ans après ».

     

    Brigitte, Stephane, Max et les autres devant leur TV

    Beaucoup racontent qu’ils étaient devant leur TV, faisant une petite sieste ou regardant un feuilleton : « J’étais devant ma TV en train de regarder un feuilleton qui s’est interrompu. Et j’ai découvert avec horreur les avions qui s’encastraient et j’en ai encore la chaire de poule rien que d’y penser. On n’arrivait pas à croire ce que l’on voyait. Et c’était évident d’emblée que cela ne pouvait pas être un accident.  Ma réaction a été de téléphoner à mon pére, à mon mari pour qu’ils se branchent sur la TV pour suivre cela en direct. Et impossible de faire autre chose que de suivre ce qui se déroulait à la TV, en se sentant impuissant, en réalisant que l’horreur n’a pa de limite » témoigne Françoise Saimprt, maire adjointe. «En changeant de chaînes, je tombe sur un spectacle extraordinaire. Tiens il y a un superbe ! Puis  je me suis rendu compte que c’était la réalité. Un avion qui entre dans une tour, , puis un second,ce n’est pas quelque chose que l’on voit la réalité ! Je suis resté stupéfait et scotché devant la TV pendant 2 à 3H » raconte Max (Doclogic). Sid s’est réveillé de sa sieste devant la TV : « Et là, j’ai pensé à un film, lorsque ma femme m’a dit « viens voir ce qui sepasse à N.Y. Je  lui ai dit, mais c’est un film. Et lorsqu’on a vu le second avion qui arrivait en direct, on a été impressioné, Je ne suis pas allé travailler, regardant la TV tout le reste de la journée ».

     

    « J’avais 9 ans, et j’étais en CMI, en classe. Notre enserignant aimait bien écouter la radio pendant les cours en sourdine. Et là, il nous parlait de l’assassinat du Commandant Massoud survenu deux jours plus tôt Et c’est à ce moment là qu’on a entendu en direct le flash. Et quand on est sorti de l’école, on a regardé à la TV jusqu’à tard le soir, les mêmes images en boucle. C’était très impressionnant à notre âge, avec ses images effroyables, mêml dix ans après, même si on se pose beaucoup de questions ! » raconte Stephane, étudiant. Pour Brigitte, c’est une voisine qui l’a prévenu, alors qu’elle était dans le jardin avec ses parents de leur pavillon : « Vite, allez voir la tv, c’est la fin du monde ! Et on a vu cet horreur avec une réactioon d’horreur, sans un mot !. Même au bout de tant d’années, onne peut pas y penser encore ». Quant à Daniel Barois, mauire adjoint, « j’étais au travail devant mon ordinateur sur Internet. Et on a vu, avec mes collégues, les images. On a tous pris cela pour une plaisanterie, un montage, alors que cela n’en était pas un, mais l’horreur absolue, avec une impuissance face à des faits aussi grave ».